Quelle protection solaire pour les sports d’hiver?

Protection solaire et sports d’hiver

Vous êtes nombreux à vous demander si l’exposition au soleil en altitude a des conséquences néfastes pour vos yeux, et comment vous équiper au mieux pour cette situation spécifique.

Il existe peu de risques ou de complications ophtalmologiques liés au froid ou à l’altitude, Il n’en est pas de même de l’exposition aux UV,  y compris par temps gris, à laquelle s’ajoute la réverbération sur la neige. Cette exposition à la «lumière» peut être source de complications graves et sévères. Celles touchant la cornée et la conjonctive  sont réversibles, celles affectant la rétine peuvent être définitives.

Les UV constituent le principal ennemi des yeux des enfants, et des adultes, lors des séjours à la montagne.

Par définition, les rayons UV ne se voient pas, et il est parfois difficile d’avoir conscience de la présence de ce rayonnement, qu’il soit direct ou réfléchi. Il existe trois sortes d’UV, les UV A, les UV B et les UV C. L’atmosphère, et plus particulièrement la couche d’ozone, joue un rôle protecteur contre les UV en arrêtant la totalité des rayons de très courtes longueurs d’onde. Mais cette filtration dépend du trajet du rayonnement à travers l’atmosphère. Ainsi, le trajet des rayons est plus court lorsque le soleil est haut dans le ciel que lorsqu’il est bas sur l’horizon; il est également plus court en altitude puisque l’épaisseur de l’atmosphère diminue avec l’altitude. On estime ainsi que l’indice UV et le risque qu’il représente pour les yeux et la peau, augmente d’environ 10 % lorsque l’altitude augmente de 1000 mètres.

La plupart des rayons UV traversent le brouillard sans grande atténuation. L’effet des nuages sur l’intensité du rayonnement est variable : les UV passent au travers des nuages d’altitude sans perdre de leurs propriétés physiques, puisque l’atténuation n’est que de 5 à 10 %; des nuages blancs peuvent même augmenter le rayonnement UV du fait de la réverbération qu’ils induisent. Le risque de brûlure lié aux UV est donc aussi important lorsque le soleil est voilé que par un grand beau temps. La fausse impression de sécurité donnée par un temps gris est souvent à l’origine d’accidents, d’autant plus lorsque la couverture nuageuse et/ou de brouillard diminue fortement la luminosité et la température, car il semble alors inutile, si ce n’est gênant, de mettre en plus des verres teintés.

Les effets du rayonnement direct sont majorés par le rayonnement réfléchi. La neige renvoie 40 à 90 % du rayonnement UV, bien plus que l’eau (10 à 30 %) ou le sable (25 %). Le danger lié à ce rayonnement indirect est donc beaucoup plus important à la montagne qu’au bord de la mer ou pendant un voyage en bateau.

Aujourd’hui des solutions sur mesure sont disponibles pour apporter au porteur un confort spécifique et cela quelque soit l’intensité lumineuse. Les verres Zebra et Cameleon développés par JULBO permettent une adaptation de la teinte du verre en fonction de la météo. Dotés d’un effet contrastant cette solution permet de conserver la même paire de lunettes par temps gris comme en plein soleil. Le filtre AntiFog qui recouvre les verres bloque l’apparition de la buée pour un confort et un entretien optimisé.

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